Le plan est de se faire un petit tour sur la péninsule et de dormir éventuellement à Akaroa (« a little piece of France », comme je la surnommerai). Mais si le van a bien démarré la veille, là je ne bougerai pas… La batterie est définitivement morte. J’appelle l’assistance. Ils me reprochent de ne pas être allé au garage qu’ils m’avaient conseillé à Mount Cook. Je fais mine de ne pas comprendre. Ils m’envoient quelqu’un une heure après qui ne cherche pas à comprendre et me change la batterie. Il me précise bien que ce n’est pas de mon fait. Pas de dépense à prévoir pour ça. Je suis content d’avoir pris la full assurance.

Je suis intrigué par 2 filles qui nettoient anormalement avec la plus grande précaution leur voiture convertie en van et je leur demande si elles la vendent. C’est un oui. Je prends les informations, leur numéro de téléphone et fait un tour avec. Un peu cher pour la voiture 3.500 NZD. Je leur fais une proposition à 3.000 NZD. Elles me disent qu’elles réfléchissent et me recontactent.

Je file donc vers Akaroa par la Scenic Road offrant un magnifique panorama sur la baie. Une petite marche et direction Akaroa pour constater qu’effectivement la ville est française. Toutes les enseignes des commerces traduites en français, noms des lodges et villas sentant bon la campagne française. Sweet ! Sandrine et Gina me contactent et me demandent si je reviens au free camp ce soir. Vu le prix des campings à Akaroa, je leur réponds oui. Elles se chargent de faire à manger et je m’occupe du vin. Sounds good ! Je trouve un petit magasin de vins et de spiritueux tenu par… des frenchies évidemment et opte pour un petit Riesling local qui devrait ravir nos papilles.

Avant de les rejoindre, je décide de trouver une douche. Sans succès ! Comme à Nelson cela finira à la rivière… Tout nu en pleine ville. Oui la Nouvelle-Zélande nous fait faire des choses parfois différentes de ce à quoi nous sommes habitués ! Sur le retour, je me délecte encore une fois d’un magnifique coucher de soleil dont la couleur très rouge ravira mon jouet. Arrivé au free camp, on colle les vans et rebelote. Apéro, repas, photos avec les filles. Seul petit bémol… Elles sont adorables mais pas très follichonnes. Au lit à 22h30 ! Je me voyais bien veiller. Mais elles doivent partir tôt. Dommage… Nous restons en contact pour la voiture.