J’aurais cassé le réveil… Vraiment trop cruel ! Ceci dit, l’idée de récupérer le van et de partir à l’aventure me motive à me sortir du lit pour aller prendre une douche obligatoire. Petite galère pour se rendre à l’agence.

Je cède mes dernières denrées périssables à ma colloc qui me propose de me déposer à l’arrêt de bus. Skybus jusqu’à l’aéroport, une bonne heure pour finalement ne pas trouver de navette qui va chez Lucky Rentals, du coup j’opte pour un taxi à 20 dollars. Après avoir payé le van par CB, la caution bancaire ne passe pas en totalité à cause du plafond. Finalement le loueur ne me prendra que 1.000 dollars (au lieu des 2.500) dans un premier temps. Je fais la connaissance de mon compagnon de route. Pas tout jeune le pépère, pas le plus beau non plus mais la meilleure affaire !! Seul bémol… On me fait cadeau de toilettes portables, d’un barbecue, de tables et chaises mais les rangements manquent cruellement. Je passerai finalement une heure à vider mes valises et m’organiser avant de partir. Petite pression en sortant du parking… Rappelle-toi de rouler à gauche !! Rappelle-toi de rouler à gauche !! Première intersection… réflexe… On tourne à droite et premier regard à gauche puis à droite. Et non !!! Loupé !!! Va falloir s’habituer !!

Après deux courses au Pack’N’Save et un petit burger chez Wendy’s, c’est l’heure de se mettre en route vers Coromandel !! J’ai hâte… Mais comme le veut ma tradition, je suis… à la bourre !! J’avais prévu de décoller vers Coromandel à 14h, ce sera finalement 16h15. Du coup, en cherchant un camping du Department Of Conservation (DOC), je me rends compte que leurs barrières ferment (officiellement) à 19h. Je décide donc de viser Stony Bay, départ de ma randonnée du lendemain, et que j’aviserai ensuite pour l’hébergement.

Au final, la route est plus longue que prévue (comme souvent en NZ). L’entrée dans la péninsule de Coromandel m’offre un premier coucher merveilleux (comme souvent en NZ). La route en revanche est suprenante. Parfois peu de place pour 2 voitures, accotement non stabilisé sans barrière, à 1,50m de l’océan. Et personne ne se plante ? Il est déjà 22h quand j’arrive à Colville et je me rends compte que je ne rallierai jamais prudemment Stony bay. Du coup, j’improvise une bifurcation vers Port Jackson pour jeter mon van. Déjà dans l’illégalité le premier soir… c’est du joli !! Mais même si je n’y vois strictement rien, le coté sauvage du coin et la proximité de la mer m’inspirent... Je profite ainsi d’une bonne bière et d’un bon barbecue improvisé devant une sublime nuit étoilée avant de m’endormir, peu serein sur mon sort…