Finalement, lassé par cette errance journalière et l’absence de job à l’horizon, c’est reboosté que je file vers Dunedin et la pluie… Déjà !

J’ai trouvé un woofing dans une auberge de jeunesse. 2 heures 30 de ménage contre un lit dans une chambre de 4, wi fi et machines gratuites. Not too bad ! La manager a l’air sympa et puis j’ai déjà rencontré quelqu’un sur place lors de mon premier passage : Jade. Bref… Cela s’annonce plutôt bien !

 

L’arrivée à Dunedin

 

Sauf qu’au final, l’arrivée sur Dunedin s’annonce mémorable. Partant de Queenstown (après mon dernier match avec WANAKA A), je décide de faire un stop à Pack’N’Save histoire de faire mes courses et d’aller chez Warehouse Stationery pour changer mon téléphone qui fait clairement la tête. Sauf que cette dernière opération me prendra plus de 2 heures… Oui tout en NZ n’est pas simple !

Je pars donc 2 heures plus tard vers Dunedin, avec un nouveau téléphone certes mais aussi avec 12% de batterie et un allume-cigare qui ne marche plus !

Arrivé à Dunedin, alors qu’il est temps pour ce téléphone de me guider vers mon nouveau chez moi, plus de batterie ! Je m’arrête devant un Subway, décide d’y manger un bout le temps que mon téléphone se charge sauf que, une fois l’auberge localisée… La tuile… Clés oubliées dans le van, verrouillé !

La réception ferme à 21h (il est 20h45), je suis garé sur une place dont le stationnement est limité à 5 minutes à toute heure et aucun moyen d’ouvrir le van pour accéder aux clés qui me narguent sur la banquette.

Finalement, je décide de laisser un mot sur le van et de me rendre au Backpack où la réceptionniste de nuit m’a laissé des consignes. Tant pis… Je mets le réveil à 7h histoire de solutionner ce problème avant de commencer le boulot. Finalement, je croise ma manager qui m’indique que si je suis client AA, leur assistance se déplace très rapidement. Je les appelle donc sur le chemin et elle avait raison ! Le temps que j’arrive sur place (15 minutes de marche), le type de l’assistance était déjà là et mon van déjà ouvert ! Nice !


 

Le Backpack, le boulot

 

Le Manor House est un endroit où on se sent vite bien !

 

D’abord le lieu… On est bien loin des grosses usines types Base, Nomads et consorts. Le Manor House est bien une maison. Une grande auberge espagnole où beaucoup de personnes restent pour quelques semaines voire quelques mois.

Il est facile de créer des liens, de prendre ses marques dans la cuisine ou dans le living room.

 

Côté boulot, tout est fait sérieusement mais on ne se tue pas à la tâche non plus. Reveil à 9h40 pour commencer à 10h… Enfin plutôt 10h10 ! Tant que le boulot est fait, Carolyn ne voit aucun inconvénient. J’ai toutefois compris pourquoi les check-out sont à 10h et pourquoi les auberges ne se réjouissent pas quand vous trainez la patte… Sortir tous les gens de leur sommeil le dimanche (lendemain de fête) à 10h quand vous devez faire les lits, c’est vrai que c’est chiant. Mais bon, tout se passe dans la bonne humeur et à 12h30-13h… Free time !

 

Bon je vous cache pas que si le woofing a le mérite de nous faire économiser le logement, économiquement nous sommes quand même les moins bien lotis. Difficile de trouver un job l’aprem et/ou le soir, boulot 6 jours sur 7 (1 day-off) ce qui nous donne l’équation suivante pour trouver le prix de notre chambre :

X = 2,5 x 15,75 (minimum wage)

Soit X = 39,38 dollars

Quand on sait que la chambre de 4 est à 25 dollars, je vous laisse imaginer comme il est rentable pour eux de sacrifier une chambre. D’ailleurs, je crois que c’est le seul Backpack avec 1,25 salarié (la manager). Le reste ? 4 woofers au cleaning, 2 woofers pour les nightshifts entre 17h et 21h… Pas cher !!

 

Les rencontres

 

Au final, c’est probablement ce que je retiendrai de ce séjour au Manor House : une ambiance top !

Rencontrer du monde au Backpack, rien de plus facile. Vous faites le ménage. Rencontres. Vous vous faites à manger. Rencontres. Tout le monde parle à tout le monde. Tout le monde est détendu et décidé à créer des liens, surtout les résidents à long terme.

 

La première que j’ai rencontré c’est Chloé. Belle rencontre encore une fois. Chloé est homo. On en parle au bout de deux jours. Et au final c’est ce que je retiendrai de Chloé. En deux heures, il est possible de parler de cul de manière libérée et d’enchainer sur des sujets sociologiques ou encore les dessous du pouvoir et de la franc-maçonnerie. Vous rajoutez à cela sa bonne humeur, ses cheveux courts (quand elle n’a pas décidé de se les raser et de les teindre en rose) et sa fâcheuse tendance à pas rentrer le soir (voire convertir nos potes hétéros à une expérience homo). Vous avez un bref échantillon de Chloé !!

 

Ensuite est venue Alice. Le bisounours de la bande. Je ne l’ai jamais vue lever la voix hormis saoule. Un peu comme Obélix, elle a dû tomber dans de la drogue douce étant petite.  Elle voyage seule, en stop. D’ailleurs, comme le proverbe le dit : « En Nouvelle-Zélande, on se croise toujours au moins deux fois ». Et oui, effectivement… Deux mois plus tôt environ, j’avais pris Alice en stop entre Wanaka et Queenstown. Comme on se retrouve !

 

De forts bons moments avec ces jeunes demoiselles qui m’ont vraiment fait marrer…

Je ne pourrai pas évidemment vous parler de tout le monde, quoi que… Je vais essayer de vous dire quelques mots de chacun.

-        Maxime est arrivé en cours de route et a séjourné une dizaine de jours au Backpack. J’ai adoré ce type ! Il est passionné de photos et fait ça plutôt très bien (allez faire un tour à son site web ça vaut vraiment le coup www.maximesacre.com => mention spéciale pour ses astro-photos que vous trouverez dans « Nightscapes ». Il m’a appris pas mal de trucs même si je me suis aussi rendu compte qu’il y avait du boulot ! En dehors de ça, c’est aussi un mec top et ultra-intéressant que je kifferais revoir.

-        Emira nous a gratifiés de sa bonne humeur l’espace de quelques jours. Elle parle à tout le monde avec un franc-parler qui te donne l’impression que c’est elle la tenancière. Mais surtout c’est une fille de feeling et d’écoute, chose qui devient rare dans ce monde. Au final, peut-être un de mes meilleurs moments au Backpack… Un banc, Emira et 2 heures de discussions à refaire le monde. Trop court malheureusement !

-        Tabitha, Will, Poppy and Elgin : ils nous viennent tout droit d’Angleterre. Tabitha et Will bossaient comme réceptionnistes le soir. Poppy (la sœur de Tabitha) et Elgin (son copain) sont venus les rejoindre. Ils partageaient eux aussi une chambre. Tous les 4 adorables ! Ils ont lancé la « tradition » du repas commun une fois par semaine. Collecte de 5 dollars pour les participants, grand gueuleton qu’ils cuisinaient et tablée de 15 à 20 personnes dans la bonne humeur. Génial ! Ah oui j’oubliais… Mon avant-dernier soir, Tabitha est rentrée largement éméchée et j’ai appris après un mois passé ici… qu’elle parlait un français parfait !!! Ce qui nous a valu avec Emira notre plus gros fou rire je crois !

-        Aline (oui Aline/Alice c’est chiant, Christophe ou Francky Vincent c’est drôle) : Elle venait d’arriver à Dunedin et séjournait depuis une petite semaine à l’auberge. 1 an de contrat dans une agence de voyages après quelques mois passés au Costa Rica. Aline s’est très vite nouée d’amitié (ou plus si affinités – j’ai rien dit) avec les filles et a sûrement passé plus de temps au Backpack que chez elle. Une voix rauque, plein de surnoms affectueux qui viennent spontanément et corrélativement à son degré d’alcool dans le sang, le cœur sur la main… Du Aline !

-        Harrys… Que dire de ce personnage… Ecossais dormant dans sa tente depuis des mois… Si vous le cherchez, suivez le flow d’Eminem (qu’il prononce M&M) c’est probablement son plus grand fan... Ou l’odeur d’herbe (ça marche aussi !). Bon ok, on a jamais parlé de géopolitique. Il est aussi acté qu’Harrys avait décidé qu’il ne ferait jamais sa vaisselle et qu’on se la taperait le lendeman matin. Toutefois, Harrys est quand même un personnage attachant avec qui nous avons passé des soirées plus que mémorables.

-        Rolland : si vous n’êtes pas encore ennuyé par mon récit, vous aurez noté que nous étions 4 woofers au cleaning et oui, Rolland était le dernier. Sans doute le personnage le plus excentrique (mais il en a tout à fait conscience) et gentil de cette auberge. Côté look, Rolland arbore des cheveux très longs, moustache et barbichette digne des Trois Mousquetaires. Vous lui donnez quel âge ? 32 ans. Il en a 21 ans. Sans rire ! On a vérifié… Mais son look excentrique n’est pas la seule raison à cela. Il a un crâne fichtrement rempli. Parlez-lui coréen. Il l’apprend. Parlez-lui français. Il l’apprend. Espagnol ? Même chose. Rock, classique ? Incollable. Littérature, peinture ? Ce mec s’intéresse à tout. Côté cuisine, vous le reconnaitrez… Il mange tous les jours au moins une patate !

-        Merlin et Yohanna : Will et Tabitha partant aux Fidji (oui on les déteste), il a fallu les remplacer. Merlin et Yohanna sont arrivés. Un couple de français super cool avec qui on a encore passé des bons moments. Je suis malheureusement parti trop tôt pour les connaître un peu mieux.

 

Je pourrais vous parler de Finton (le rigolo un peu simplet de la bande), de Nick (l’intello timide), de Damien (oui j’avais un homonyme anglais), d’Adriana (qui a remplacé Rolland au cleaning), des baskets ball (comprenez que le but du jeu était de mettre une balle de tennis dans les paniers de linge sale) que nous organisions dans les couloirs du Manor le soir et qui m’ont permis de boire gratuitement pendant quelques jours, de nos sorties « rugby games » autour de quelques jugs… Mais je vous sens faiblir alors je vais me limiter aux belles personnes que j’ai rencontrées en dehors/ou à moitié en dehors du Backpack.

-        Jade : ah Jade ! Oui dans une autre vie, je serais sans doute tombé amoureux tant cette fille a tout pour plaire. 29 ans. Avocate. La tête bien remplie et sur les épaules. Et oui, elle est franchement canon. Personne ne le niera (j’ai mis une photo d’elle en souvenir, elle déteste et va me tuer). Oui mais voilà, mon cœur est pris et j’ai décidé d’écouter mon petit mouflon à présent : « Pas les mamans ! Pas les mamans !!! ». Oui car Jade est aussi mère de deux enfants. Quand elle vous en parle, elle vous hérisse les poils et vous lui demandez : « What’s the problem with these fucking kiwi guys ???!!!! ». Bref, si vous êtes sur Dunedin. Vous avez un beau cœur à prendre !

-        Isabella : rencontrée dans un pub, 10 minutes après elle me confiait qu’elle était dans une relation libre. Bon ok, là ça devenait gênant. Au final ? Pas du tout. On est toujours en contact. C’est une vraie artiste, really « open-minded » avec qui il est super agréable de parler de tout et de rien à la fois. Le genre de personnes à qui tu dis que tu viens juste boire un verre, puis du regarde ta montrer et il est déjà 4h du matin.

-        Julia : jeune américaine venue ici pour un échange universitaire, elle a été un peu notre petite sœur à tous l’espace de quelques jours. Elle te sourit (de toute façon elle sourit toujours) et paf … tout le monde a la banane ! T’as envie de jouer les grands frères protecteurs. C’est ce qu’on a fait d’ailleurs…

-        Karen et Viktoria : encore deux jolies bouts de femmes. Suédoises (oui on voyage aussi). Je les ai rencontrées un vendredi. Le samedi matin je les aidais pour leur déménagement. L’aprem on allait à la plage ensemble. Ce que je retiendrai d’elles ? La tête de Karen à Sandfly Beach quand un lion de mer s’est approché un peu trop près (photo collector !). J’aurais aussi aimé les connaître un peu mieux mais, quelques jours après, c’était l’heure du départ.

 

Et vous voyez en écrivant ces quelques lignes (pages !), je me rends aussi compte de la quantité et de la richesse de ces rencontres.

 

La ville, les activités

 

Les mauvaises langues diront qu’à Dunedin, l’Ecossaise, il y a surtout du vent et de la pluie. Bon… On peut pas leur donner vraiment tort… Mais ce n’est pas ce qui m’a frappé en premier !

Dunedin est la sixième ville du pays en terme de population (derrière Auckland, Christchurch, Wellington, Hamilton et Tauranga) mais constitue la deuxième ville étudiante… et ça se voit !!

Si un effort a été fait au niveau architectural, le centre-ville est petit et s’articule principalement autour de l’Octagon (place centrale) et George Street (rue commerçante). Bon après n’oubliez pas que vous êtes dans un pays jeune. Si j’occulte l’Otago Museum et son planétarium (qui valent vraiment le détour), le plus beau bâtiment de la ville pour les locaux… c’est la gare (c’est vrai qu’elle est jolie mais cela reste une gare) ! Les autres musées de la ville sont des classiques néo-zélandais. Des musées sans thème ou des outils de chasse maoris côtoieront des machines industrielles, voire des machines à laver (véridique !).

 

Le cœur de la ville est donc essentiellement consacré au shopping, aux cafés et à la fête.  Faites un tour un mercredi soir pluvieux pendant une semaine de partiel ou un samedi de springbreak. Vous verrez la différence ! Des jeunes, partout !!

Le point d’orgue côté soirée restera pour moi le soir du match des Hurricanes (club de Dunedin évoluant en Super 15) contre les Lions Brittaniques. La journée ? La ville bondée. Le soir ? Des pubs plein à craquer dans une ambiance magnifique.

Mais ma meilleure surprise ce soir-là en sortant du Bog (sorte de deuxième maison pendant mon séjour) ? Croiser Samantha, Hayden, Simon et son travelmate Freddy ! Soirée inoubliable qui a permis cette fois d’effectuer des au revoir dignes de ce nom. Juger plutôt avec cette vidéo enregistrée à 3h du matin devant un bar de l’Octagon… Ah vous allez me manquer vieux gribous !

 

Bon du coup vous me direz… Le soir ok j’ai compris mais la journée… On fait quoi ? Vous aurez certes sans doute d’une voiture mais la nature n’est pas en reste à Dunedin.

Roulez jusqu’à Tunnel Beach pour le lever de soleil ou juste allez vous y promener l’après-midi et vous vous délecterez d’une des plus belles plages de Nouvelle-Zélande. Il paraît que c’est une des plages les plus romantiques. Bon là il va falloir m’éclairer les kiwis !

Si vous partez pour la journée et de manière incontournable, la péninsule d’Otago devra faire partie de votre route. Promenade, plus long trek, à pied, en voiture ou à velo, plages, falaises, points de vue, phoques, lions de mer, albatros royaux… C’est toute la richesse de l’Otago à 30 minutes du Centre-Ville ! Mon endroit favori ? Sandfly Beach ! Là où tout à commencer avec les filles (Alice et Chloé) et là où tout s’est terminé avec les filles (Karen et Viktoria)…

Ah oui j’allais oublier ! Dunedin, par temps clair, constitue un très bon spot pour admirer les aurores australes ! Guettez les alertes sur les groupes facebook qui y sont dédiés (et qui sont beaucoup plus fiables que le site web « Aurora australis », dont les prévisions à 3 jours doivent être prises avec d’énormes pincettes).


 

Une ville qui restera à part pour moi


Effectivement cela fait beaucoup de souvenirs, de rencontres, de moments à vous conter. Mais si Dunedin restera un endroit important pour moi, c’est avant tout parce que c’est là-bas que j’ai franchi le pas.

L’idée fulminait dans ma tête depuis déjà un bon moment mais tout était flou. Puis, posé pour quelques semaines, le déclic est venu… Je suis parti en quête d’un tatoueur !

Même ceux qui me connaissent ont été surpris. Je comprends. Je me suis quelque part surpris aussi. Un après-midi je me suis armé de mon ordinateur et j’ai écrit mon feeling du moment. Cette année 2016 difficile. Ma décision de venir ici. Mon aventure. Ce que j’attendais de ce voyage. Ce qui changerait dans ma vie à mon retour. Et j’ai traduit tout cela en anglais…

Ensuite je suis allé au musée et ai fait quelques recherches sur le net pour tenter d’associer ces idées à des symboles de la culture maorie. J’en ai choisi 6.

Fin prêt, je suis allé voir 4 tatoueurs. Le fait de ne pas leur avoir montré les symboles que j’avais choisis était pour moi une sorte de garantie de leur connaissance de la culture maorie et vous montrera que je n’ai pas perdu toute rationalité ici.

3 m’ont paru peu impliqué, s’intéressaient peu à mon bout de papier ou à la culture maorie. Le 4ème, Tere (jeune maori), a pris au moins 10 minutes pour lire devant moi l’histoire que j’avais eu tant de mal à écrire, a levé la tête et m’a dit : « It’s a fucking good story ! I want to do it !! ». Il m’a de suite proposé 5 des 6 symboles que j’avais choisi et je lui ai dit : « Ok let’s do this ».

Le plan était qu’il me montre le dessin le mardi d’après et que nous faisions le tatouage les deux mardis suivants (sur 3 semaines au final).

Le mardi, 9h45, Tere m’appelle et me dit « tu peux venir à 12h plutôt ? ». A 12h10 je découvre le dessin. Honnêtement j’ai du mal à le projeter. A 12h20, il me le place avec son calque et je le regarde dans la glace. Il déchire ! J’adore !! Alors il me propose de le commencer… Finalement, il le finira en une seule séance. 5h30 !

Les tatoués connaissent. Moi, je découvrais. Alors niveau sensation… Incomparable avec toute autre. Niveau douleur ? Beaucoup moins douloureux que ce à quoi je m’attendais dans la plus grosse partie du tatouage. Douleur en revanche à la limite du supportable à certains endroits près du coude et de l’épaule. J’ai trouvé une comparaison pour cette douleur ! Une rage de dent ! Vous savez cette douleur nerveuse qui vous crispe du point de contact jusqu’à votre cerveau. Sauf que là, tu apprends à la contrôler parce si tu bouges, tu salopes ton bras !

Super content du résultat tous les deux, on se livre à une séance photo et Tere m’explique comment prendre soin du tattoo dans les semaines à venir. Principales recommandations : crème deux semaines, attention à l’eau et au soleil néo-zélandais ! Je n’y manquerai pas ! Merci Tere !

Au moment de quitter cette ville et même après le départ de Chloé, d’Alice, de Maxime, de Tabitha et Will, j’ai quand même un petit pincement au cœur d’autant plus que le deuxième semestre a débuté à l’université et que la ville se réanime après dix jours de vacances.



Oui mais voilà, parfois la réalité nous rattrape et les finances sont au plus bas. Il faut trouver un endroit pour renflouer les caisses en vendant le van et en trouvant un boulot.

Direction Wellington !!! Mais avant… Deux arrêts attendus à Arthur’s Pass et Nelson Lakes !!