C’est encore l’heure des « au revoir ». Miri me quitte pour faire route vers Nelson après 3 supers journées passées ensemble. Snif ! Pour moi, c’est l’heure de commencer à trouver boulot, van et logement pour la suite. Je commence donc pas faire mon CV et écumer les sites d’annonces. Un véhicule a retenu mon attention. C’est un français qui vend 2.000 euros, le van est totally homemade avec planche de surf et machine à écrire… Le concept me plait bien. Je décide de me lancer et de rejoindre Cromwell dès que j’aurais trouvé un lift. Je me laisse jusqu’à mercredi… Miri m’a refilé sa crève.

Les 3 journées suivantes sont d’un ennui total dans une ville où je ne me sens pas spécialement bien. Je m’occupe du blog, fais une tournée photo des tags de la ville et tue le temps comme je peux. Une situation cocasse mérite toutefois d’être racontée. Alors que je me promène avec mon appareil photo, un shooting photo se tient sur une place de la ville. La fille, une jeune sud-américaine attire tous les regards. Je m’arrête moi aussi. Le photographe me parle. Il me demande si je peux prendre quelques photos avec mon appareil (visiblement un de son équipe est resté à la maison et il a besoin de clichés sous un autre angle). Funny ! Je prends une pause avec la star du jour (dont le charme en fait frémir plus d’un sur la place) et deux amis à elle. Est-elle connue ? Peut-être. Je finis par lui demander leurs projets pour la suite de la journée. Elle ne sait pas encore quand ils auront fini. Je laisse mon numéro, persuadé que je n’aurais pas un texto.

Et bien faux… vers 19h elle me propose d’aller boire un verre. Ca tombe bien, je n’ai rien de prévu et je me fais royalement chier ! Arrivé sur place, on sent la fracture sociale entre le backpacker encore un peu riche et le mannequin qui ne regarde pas trop à la dépense. Le lieu est classe et assez hors de prix. Un verre et tu t’en vas me dis-je… Finalement les 3 sont sympas. La diva est en fait une personne simple et le courant passe très bien. J’ai même l’impression que les 2 amis se sentent de trop. Ils finissent d’ailleurs par partir. Prémédité ou non. Je ne le saurai pas. Mais je passerai une agréable soirée même si ma fierté voudra que je ne me laisse pas inviter (j’ai mal à mon compte NZ).