Lundi 20 mars 2017 - Route vers Punaikiki

Au réveil, message de Rachael et d’une amie à elle, allemande, qui veut savoir si je peux l’amener dans le sud et partager les frais. Why not !

Je la récupère loin de Nelson et on fait connaissance. Sandra. La vraie allemande. Bien en chair, bonne vivante mais pas backpackeuse pour 2 ronds. Elle a mis 2 jours avant de se décider à faire du stop pour rejoindre sa sœur. Quelques kilomètres plus loin, quelqu’un fait du stop. Je m’arrête et lui fait de la place. Elle a l’air cool mais sent mauvais. On comprendra vite pourquoi...Elle est russe, la trentaine passée. Vient de voyager dans 45 pays en 7 ans. Son concept : ne pas utiliser d’argent (et de savon) en dehors des billets d’avion. D’accord… Elle parle 7 langues. Je décide de lui offrir le stop si elle se charge de nous jouer quelque chose (j’ai vu sa guitare). Elle nous gratifiera d’une magnifique « Vie en rose » et d’une chanson paillarde allemande connue de peu de gens apparemment (filmée à la Go Pro). On passe une heure à rire avant de la laisser à la bifurcation pour Christchurch, peu après qu’elle se soit endormie sur mon coussin (que j’envisage aujourd’hui de jeter étant donné l’odeur qui en émane à présent).

Plus loin sur la route, Sandra veut s’arrêter à un pont. On paie 25 NZD pour le traverser, faire une petite rando et revenir en tyrolienne en s’étant fait violé par les sandflies entre deux. Pas une grande trouvaille.

On finit après une longue route, par arriver loin des Pancake Rocks pour un coucher de soleil avorté, la faute au trop grand nombre de nuages. Sandra trouve un backpack tard après les Rocks. Je dormirai au bord de la plage sur un Free Camp Self-Contained only (pas bien) en bas de la rue. Il pleut sur la West Coast comme environ 260 jours dans l’année (une des plus fortes pluviométries au monde).