Vendredi 3 mars 2017 – Cam’s day

Nous avions décidé de ne pas mettre de réveil... Nous n’en avons pas eu besoin ! En plein sommeil, vers 8H30, mon oreille est intriguée par ces doux mots : « you’re illegal ! » qui me sortent de mon sommeil. J’ouvre délicatement le rideau et je m’aperçois que nos tentes et mon van n’ont pas franchement plu. Emeline essaie d’expliquer qu’on était crevés et que le camping était répertorié comme « Free » y compris pour les tentes sur WIKICAMP mais le ranger ne semble pas très sensible à ces propos… « I don’t care about inteRnet ». Au moins c’est clair. On s’en sort de justesse sans les 200 NZD d’amende et avec 1h pour lever le camp. On décide d’aller déjeuner à l’aire de pique-nique la plus proche.

Après le petit déj et échange de facebook, c’est l’heure de quitte le groupe qui file vers Rotorua. Arrêt baignade au bord du Lac Taupo. Point route pour déposer Martial. Les campings qu’il a choisis sont trop loin de l’endroit où je dois retrouver Camille et la route est encore plus longue que prévue. Qui plus est, il n’a aucune raison de s’éloigner de la route puisqu’il devra faire du stop pour Wellington. Finalement je lui suggère un Backpack à Palmerston North que nous rejoindrons après avoir failli (encore) tomber en panne dans un désert… Faut dire que normalement pas d’essence pendant 100 kms ça s’annonce en France ! L’attitude mollassonne de Martial, son côté assisté commencent à m’agacer un peu. Il n’est pas capable de trouver une auberge sur la route. Je me résigne à le faire moi-même… A sa décharge, le retard que j’ai accumulé et l’idée de faire attendre Camille me rendent irritable.

Arrivés à PN, la première auberge est complète…Je l’emmène à la deuxième qu’il juge trop chère aussi (38 NZD). Je le congédie en lui disant que je suis pressé et que 8 NZD ne vont pas le tuer (le prix moyen en backpack est 30 NZD). J’ai environ 2 heures de retad. 1h30 de route et Camille est arrivée depuis déjà 30 min…

Je finis par la retrouver dans un café de Masterton. Ma première impression est « Dieu qu’elle est jeune ! » mais bon elle m’a déjà prouvé sa maturité. Très vite les conversations partent dans tous les sens. On a même du mal à être très efficaces  en faisant les courses. On décide finalement de ne pas aller jusqu’à Cape Pallicer mais de trouver un camping pas trop loin des Pinnacles pour le lendemain. Chose faite au bord d’un lac dans un ancien camp d’entrainement. Pas trop de monde mais Wikicamp avait raison… l’endroit est venteux ! Carrément venteux ! Burgers avec van en travers et burgers à l’intérieur ! Le van tangue !! On goûte des bouteilles qu’elle a ramenées… et on papote sans voir le temps passer jusqu’à 2h30 où décide l’extinction des feux…